Je suis la vieille anthropophage

Le collectif Il reste 221 jours
issu du Master 2 Théâtre en Création

Vendredi 20 mars, 18h30

« Au hameau tout le monde rigolait ! (…) Bien sûr on n’était pas des gens à envier, peut-être la seule chose à nous envier était notre gaîté, mais notre allégresse n’était rien d’autre que la volonté de vivre. D’autre part, si on s’était mis à pleurer sur notre misère ça aurait été la fin. »

Spectacle gratuit, réservation obligatoire :

Au milieu d’une cuisine bruyante, du jeu des enfants et des voisines curieuses, quelques vieilles femmes italiennes, devenus responsables du foyer après le départ des hommes, livrent à Nuto Revelli leur histoire.
Lui fait le deuil d’une paysannerie qui se meurt et qu’il cherche à sauver par ses écrits ; elles se remémorent, pour lui et avec lui, leur enfance, le passage à l’âge adulte et, dans ce lieu et cette époque, ce que se nourrir, travailler, croire, donner et perdre la vie impliquaient.
Les tourments, ambitions et fantasmes, injonctions et mouvements vers la liberté dressent un portrait de ce que cela signifie d’être en vie.
Nous voyons à l’oeuvre des mémoires, des imaginaires et des esprits critiques, l’émergence de paroles impulsées par un journaliste des années 1970 puis par une équipe de publication des années 2010.
Le collectif Il reste 221 jours, dans un spectacle déambulatoire libre, vous invite à vous asseoir autour de la table, à vagabonder librement entre les différents espaces et temporalités au sein desquels ces femmes et hommes, érigées en personnages, s’épanouissent, pour faire vous même l’épreuve du temps.

Attention : nudité

 

Théâtre, danse, performance, installation

Durée 1h15

Rencontre : vendredi 20 mars à 19h30

Auteur : D’après Nuto Revelli, L’Anello forte, et Diane Scott, La Revue Incise

Texte et Mise en Scène : Collectif

Avec : Nicolas Bedin, Quentin Perriard, Elina Martinez, Louane Viallon et

Mathilde Wind

 

Spectacle programmé à la Sorbonne Nouvelle par l’ATEP3 dans le cadre du Festival À Contre Sens